Du développement de produits à la création d’entreprises: plus de 30 ans d’expérience dans l’intrapreneuriat

L’intrapreneuriat est certes un terme à la mode. Chez nous pourtant, il est bien plus que cela. Il représente la pierre angulaire de la culture, de l’ADN et du modèle d’affaires de Creaholic.

L’histoire raconte que lorsque les fondateurs de Creaholic se sont réunis il y a plus de trente ans, chacun d’entre eux avait l’envie de développer de nouveaux produits qui pourraient déboucher sur de nouvelles opportunités commerciales. Quiconque n’était pas activement impliqué dans un projet concret d’invention – développement de prototypes, expérimentation, bricolage, itération, analyse, innovation – s’employait à explorer des nouvelles voies...

Aujourd’hui, quelque trente ans plus tard, nous vivons toujours selon ces principes ! Nous avons établi un cadre de «100 heures» pour soutenir l’intrapreneuriat. Cela implique un processus, des contrôles et des équilibrages ainsi qu’une culture de soutien qui permet aux Creaholicers d’utiliser 100 heures par année pour développer leurs propres produits. Le projet qui leur tient à cœur dans le domaine des technologies médicales, de la durabilité ou des solutions numériques peut se transformer en une innovation à fort impact, rendue possible grâce à la contribution et à l’expertise des autres Creaholicers. Au bout de 100 heures, l’entreprise décide d’investir plus avant dans l’innovation en question et d’en faire une spin-off… ou le projet est considéré comme une expérience d’apprentissage et l’on passe au suivant. Ce qui est important ici, c’est qu’il existe une structure et des orientations qui permettent à ce processus innovant de s’épanouir : sans cadre, l’intrapreneuriat aura beaucoup de mal à s’implanter dans une organisation.

Ces histoires à succès, comme Arboloom, Joulia, Pulse Feedback et neuf autres entreprises dérivés, nous ont permis de remporter des prix, de changer le statu quo et ont renforcé la crédibilité de Creaholic.

Tout ce qui fleurit a commencé par une graine.

Le processus d’incubation de Creaholic

1. Graine: une nouvelle idée ou une idée existante tirée de notre carnet d’idées qui ne cesse de s’allonger. Il peut s’agir de n’importe quoi et n’importe quel Creaholicer peut s’en emparer et l’utiliser.

2. Semis: la phase d’implantation s’étend sur les 100 heures du processus d’incubation intrapreneuriale de Creaholic. Le voyage peut suivre un cours sauvage et indompté, ou bien il peut suivre un processus défini, comme celui proposé dans l’ouvrage « Tester vos idées business » de Strategyzer. Dans tous les cas, les hypothèses font l’objet de multiples tests. L’objectif est de clarifier le potentiel de l’idée et les ressources nécessaires pour aller de l’avant.

3. Croissance: si l’équipe d’incubation de Creaholic estime que la plante a du potentiel et que les ressources et les étapes ont été clairement définies, l’entreprise intervient en tant qu’investisseur et le Creaholicer (ou l'équipe de Creaholicers) devient responsable de la réalisation des objectifs. Le but à ce stade est le développement rapide et efficace du projet ou du produit.

4. Itération: lorsque l’objectif est atteint ou que les ressources sont épuisées, le projet est revu. Soit ses ressources sont reconstituées, soit il est abandonné. Il s’agit ici de prendre des décisions rapides et courageuses pour s’assurer que Creaholic investit dans les bons projets intrapreneuriaux.

5. Récolte: l’idée passe par le développement d’une nouvelle entreprise. On constitue formellement une entreprise ;  un brevet ou des licences sont vendus : Une nouvelle entreprise dérivée est née ! À partir de là, le voyage mène à la valeur à long terme et à la monétisation de l’idée.

Le processus d’innovation et le développement de produits au sein de Creaholic et en collaboration avec les client·e·s dans le cadre de mandats ont conduit à 14 entreprises dérivées et à 250 familles de brevets (et ce n’est pas fini!).

Il ne s’agit pas seulement de développer le produit ou le service. Les expériences réalisées permettent également de tester le potentiel de vente et de marketing. Quel est le coût d’acquisition d’un·e client·e? Comment réduire les coûts de production au minimum? Le produit répond-il à un besoin réel? Toutes ces hypothèses importantes doivent être testées sur le chemin de la phase de récolte.